Rencontre avec Bernard Couturier, représentant des usagers et administrateur du fonds Aliénor

 

C’est un homme d’apparence discrète, répondant toujours présent aux diverses sollicitations, qu’elles soient du CHU de Poitiers ou du fonds Aliénor. Bernard Couturier a accepté de répondre à quelques questions. Ses différentes casquettes lui ont permis d’appréhender le monde de la santé, ainsi que la vie économique de notre territoire.

En effet, Bernard Couturier est issu du domaine de l’assurance où, pendant 42 ans à la Mutuelle de Poitiers, il a fini inspecteur général.

Sur le plan politique, après 18 ans adjoint au maire de Ligugé (86), il a endossé la casquette de maire de cette commune de 3 000 habitants pendant 13 ans.

Ces fonctions, tant professionnelles que politiques, lui ont apporté un enrichissement personnel et une connaissance particulière sur le plan social.

Bernard Couturier, qui est atteint de psoriasis, est membre du conseil d’administration de France Psoriasis. Il est devenu représentant des usagers du CHU de Poitiers quand Jean-Pierre Dewitte, alors directeur général et président du fonds Aliénor, lui a proposé de siéger au conseil d’administration du fonds de dotation.

Bernard Couturier s’est alors engagé aux côtés des autres administrateurs du fonds de dotation. Il se défend de n’être ni chercheur, ni médecin, mais se revendique ambassadeur du fonds de dotation. Il écoute attentivement les problématiques des chercheurs et leur projet. Il reste présent aux côtés de l’équipe du fonds Aliénor pour les évènementiels, les réunions du conseil d’administration, et participe activement aux débats sur les projets.

En tant que fidèle donateur, il a été sensible à certains projets soutenus par le fonds Aliénor, ceux portés par le professeur Nicolas Leveziel ou le professeur Jiad Mcheik par exemple. Il souhaiterait que le fonds Aliénor puisse soutenir d’autres projets de recherche sur des maladies aussi répondues que la maladie d’Alzheimer, Parkinson, ou certains cancers comme la prostate… « Il faut pouvoir toucher un public plus vaste, et que les chercheurs se mettent davantage en avant pour « vendre » leur projet ».

Ces projets, certes innovants et prometteurs, sont parfois, à son niveau, trop abstraits et trop complexes à comprendre dans les détails. Malgré tout, il est vraiment ravi de soutenir la recherche en santé et l’innovation médicale, et de contribuer, à son niveau, à son succès du fonds Aliénor !