Michelle Manselon : « Le fonds Aliénor nous permet d’être informés des avancées réalisées grâce aux dons »

L’association « Les amis de JC Mans » a été créée par Michelle Manselon, épouse du peintre Jean-Claude Mans, décédé d’un cancer en 2003. Elle soutient le CHU de Poitiers depuis douze ans, d’abord sous forme de dons à l’établissement puis à travers le fonds Aliénor depuis l’année dernière. Le 10 juin, l’association avait organisée une randonnée pédestre dont tous les bénéfices ont été reversés au fonds Aliénor. Pour cette première édition, 34 personnes étaient au rendez-vous. « Nous avons pu profiter d’une très belle balade de 11 kms sur un chemin datant du temps d’Aliénor d’Aquitaine, de Mauprévoir à Saint-Martin-l’Ars (Vienne) pour finir à l’abbaye de La Réau, que nous avons pu visiter après un déjeuner sous les arbres du parc. C’est un rendez-vous que nous renouvellerons, les participants étaient satisfaits et heureux de marcher pour une bonne cause », indique Michelle Manselon, qui nous en dit plus sur son engagement dans l’interview qui suit.

Pouvez-vous nous présenter votre association ?

J’ai créé « Les amis de JC Mans » en 2003, après le décès de mon mari. Il était artiste peintre et je trouvais dommage de garder tous ses tableaux pour moi. J’ai donc créé cette association pour réunir tous ses amis dispersés dans toute la France et récupérer des fonds au profit de la recherche sur le cancer au CHU de Poitiers, pour l’association Un hôpital pour les enfants et pour les enfants de Bounouna (Burkina Faso). 18 400 euros ont déjà été versés.  Depuis sa création l’année dernière, nous versons chaque année un don au fonds Aliénor. Nous sommes heureux de participer aux projets des chercheurs du CHU et cela nous permet d’être informés des avancées réalisés grâce aux dons.

Parmi les projets de recherche soutenus par le fonds Aliénor, y en a-t-il un qui vous touche plus les autres ?

Je trouve que les projets sont tous très intéressants. Les membres de l’association, qui sont plutôt âgés, sont plus particulièrement touchés par le projet sur les tumeurs cérébrales et le cancer en général.

Vous avez visité le CHU en décembre dernier, comment cela s’est-il passé ?

C’était une visite très positive. Les membres de l’association ont été agréablement surpris. Certaines personnes qui n’avaient pas pu venir en décembre ont d’ailleurs insisté pour qu’on organise une seconde visite en mai dernier. En tout, plus d’une quarantaine de membres ont découvert l’envers du décor du CHU. A l’avenir, nous espérons pouvoir proposer une autre façon de découvrir le CHU, par exemple en visitant  d’autres services ou en allant voir les chercheurs.