Laurent Brunet : « Soutenir le fonds Aliénor est une façon de contribuer à l’intérêt général »

Laurent Brunet est le directeur de l’hebdomadaire 7 à Poitiers depuis 2009. Son journal fait partie des donateurs du fonds de dotation du CHU de Poitiers, créé en avril 2015.

Pourquoi 7 à Poitiers a-t-il décidé de soutenir le fonds de dotation Aliénor ?

Avant d’impliquer l’hebdomadaire 7 à Poitiers dans le fonds Aliénor, j’ai évoqué ce projet avec mes collaborateurs. Nous soutenons déjà des activités dans les domaines sportif et culturel, mais c’est la première fois que je leur proposais de contribuer à un projet lié à la santé. L’idée a toute de suite plu à l’équipe. Pour moi, s’engager pour ce type d’action fait partie de la responsabilité sociétale des entreprises. C’est d’autant plus le cas avec des projets qui ont pour vocation de développer la recherche médicale et l’innovation en santé. La santé, c’est quelque chose qui nous concerne tous, c’est un bien commun mais aussi un enjeu de solidarité collective. Pour 7 à Poitiers, soutenir le fonds Aliénor est une façon de contribuer à l’intérêt général via l’amélioration du système de santé. C’est un moyen d’aider les médecins et les chercheurs qui sont amenés à prendre soin de notre santé et de celle de nos proches. De plus, le CHU de Poitiers est un acteur économique majeur sur notre territoire. C’est important de pouvoir associer notre nom à cette entreprise qui emploie plus de 6 000 personnes, dont 200 travaillent dans la recherche médicale, un élément fort du CHU. Soutenir le CHU, c’est aussi une manière de marquer notre appartenance à ce territoire. On montre que le CHU de Poitiers à toute sa place dans la nouvelle région et qu’il a des atouts à faire valoir.

Vous avez d’ailleurs récemment visité le CHU pour la première fois avec l’association des Entrepreneurs du futur dont vous êtes membres…

J’ai proposé à l’association des Entrepreneurs du futur, un club de chefs d’entreprises basées sur la zone du Futuroscope, de visiter le CHU. Je trouvais intéressant de découvrir les coulisses de cette grande entreprise. Une soixantaine de chefs d’entreprise sont donc venus visiter l’établissement de manière privilégiée pendant deux heures, le 5 octobre dernier, avant de rencontrer les chercheurs qui portent les projets soutenus par le fonds Aliénor. Nous avons découvert des gens formidables, passionnés par leur métier. Cette soirée a permis aux chefs d’entreprise de découvrir le fonds de dotation Aliénor et d’effectuer un geste de générosité en faisant un premier don. J’espère que ça a donné l’envie à certains d’entre eux de soutenir le fonds Aliénor dans la durée. C’est une action que je souhaite renouveler avec un autre club d’entrepreneurs en janvier.

Parmi les six projets soutenus par le fonds Aliénor, y en a-t-il un qui vous interpelle plus que les autres ?

Les six projets sont intéressants, mais celui concernant les perturbateurs endocriniens, mené par le Pr Virginie Migeot, est celui qui nous touche le plus, la rédaction et moi. C’est un sujet d’actualité que nous avons déjà évoqué dans le journal et dont on parle beaucoup en ce moment. Nous allons essayer de suivre ce projet sur la durée et de rencontrer le Pr Migeot dans six mois ou dans un an pour savoir où en sont ses recherches. Un des avantages de notre soutien au fonds Aliénor, c’est aussi d’avoir un contact privilégié avec les chercheurs.